KINDIA-Le ministre des Mines et de la géologie a procédé, ce lundi 15 février 2021, au lancement du Fonds de développement économique local (FODEL) dans la préfecture de Kindia. L’événement s’est déroulé en présence des acteurs impliqués dans le processus de la gestion du fonds, les élus locaux, les autorités administratives et les responsables de certaines sociétés minières.
Dans son intervention, le ministre Abdoulaye Magassouba est revenu sur l’objectif de l’atelier en marge duquel, il a procédé au lancement du FODEL. « Nous sommes venus à Kindia pour le passage au processus du Fonds de développement économique local. C’est vrai qu’il y avait des contributions qui étaient annuellement payées à Kindia, mais pas dans le cadre du dispositif initié depuis 2011 par le président de la République dont les outils et mécanismes de mise en œuvre ont été conçus. Progressivement, toutes les préfectures seront touchées. Mais, avant que les ressources ne soient mises à la disposition des populations au niveau local, il y a une formation qui est faite pour renforcer les capacités de tous les acteurs impliqués dans ce processus. L’objectif est de faire en sorte que les principes de gestion édictés par le chef de l’Etat soient appliqués à la lettre à tous les niveaux. Ces principes s’adossent sur : une gestion dans la rigueur, dans la transparence et en incluant l’ensemble des populations. C’est l’objectif de cet atelier.
Nous avons profité de l’occasion pour sensibiliser les acteurs impliqués sur la nécessité de tenir compte des besoins des populations à la base. Toutes ces initiatives qu’il s’agisse du FODEL, du FNDL à travers l’ANAFIC, s’inscrivent dans le cadre de l’agenda du président de la République vers une prospérité partagée. Les activités minières doivent remplir leur rôle en termes de revenu pour l’Etat et ces activités minières doivent permettre d’en faire un levier de développement à la base de ces outils initiés ici en Guinée et qui n’existe nulle part dans la sous-région. Ces outils permettent de pouvoir atteindre ces objectifs et garantir le développement à la base. Nous voyons dans les autres préfectures les infrastructures réalisées, les activités génératrices qui sont financées et qui commencent à produire de revenus pour les jeunes et les femmes. Aujourd’hui, Kindia entre dans la danse pour que ces fonds soient bien gérés et qu’au fil des années, nous voyons un changement effectif sur le terrain en collaboration avec les autorités locales et tous les autres acteurs impliqués », a précisé le ministre.’